L’Insertion et l’Emploi

Publié le par Ginette BEUGNET

Face à un taux de chômage de 7,9% au 3ème trimestre 2007 en France, le Canton de Chateldon connait un taux bien supérieur (source INSEE) :
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En outre, les habitants en âge de travailler sont en moyenne moins diplômés qu’au niveau national et sont moins scolarisés (seulement 7% continuent ses études tandis qu’ils sont 11,3% sur le plan national) (source INSEE) :
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L’enjeu de votre Conseillère Générale est donc de développer :
        1. Les parcours d’insertion des demandeurs d’emploi
        2. Et les emploi, à travers l'activité économique.

 

1. Développer les parcours d'insertion des demandeurs d'emploi

 

Plusieurs possibilités s’offrent à nous :

 

*      Développer les Ateliers de Chantiers d’Insertion :

 

Aujourd’hui, nous comptons peu de Chantiers d’insertion sur le Canton. Il faut augmenter ce nombre afin d’augmenter, par la même occasion, le nombre de places offertes aux bénéficiaires du RMI.

Mais ces structures ne sont qu’une première étape dans le parcours du demandeur d’emploi vers son retour à l’emploi.

 

*      Il faut également soutenir toute structure permettant aux personnes les plus éloignées de l’emploi de pouvoir être accueillies dans des lieux qui puissent les accompagner :

 

Nous savons qu’il n’est pas simple de rechercher seul un travail ; car souvent, en plus de ce problème, ils y en a d’autres : problèmes de transport, de santé, de logement, etc. … .

Les personnes que nous aidons aujourd’hui seront demain des femmes et des hommes qui auront retrouvé(e)s leur dignité.

 

*      Mettre en place la clause d’insertion dans les appels d’offre :

 

Le Conseil Général passe des appels d’offre lorsqu’il souhaite refaire une route, rénover un collège, etc. …

Le Conseil Général du Puy de Dôme ne l’applique pas aujourd’hui.

Votre Conseillère Générale demandera qu’à chaque fois que le Conseil Général fera travailler des entreprises, il devra leur demander d’embaucher un certain nombre de demandeurs d’emploi en passant par des formations.

En effet, le Conseil Général peut financer des formations auprès des bénéficiaires du RMI.

Cette politique est une politique dynamique du RMI. On tire les gens vers le haut. C’est une politique qui va de la solidarité collective vers l’autonomie individuelle.

 

*      Expérimenter le Revenu de Solidarité Active:

 

Le revenu de solidarité active (RSA) est un complément aux ressources d’une personne bénéficiaire de minima sociaux qui prend ou reprend un travail.

Aujourd’hui, 40 départements se sont portés candidats pour expérimenter le RSA.

Le conseil général du Puy de Dôme n’a pas souhaité en être.

Votre Conseillère Générale demandera l’application du RSA partant de l’idée qu’il est impératif que ces personnes retrouvent un emploi, leur permettant ainsi de retrouver leur dignité et leur autonomie !

 

*      S’occuper des personnes reconnues handicapées :

 

Le handicap est une des grandes compétences du Conseil général. Renforcée par la décentralisation, cette mission fait du Département l’interlocuteur privilégié des personnes handicapées. Il organise l’accueil, l’information et le conseil de ces personnes ainsi que l’évaluation de leurs besoins.

 

3 axes structurent son intervention dans ce domaine :

  L’aide à la personne, qui comprend l’hébergement, l’accompagnement social et les services à domicile.
  L’accessibilité, notamment dans les constructions nouvelles, dans l’aménagement des locaux, dans les accès aux services favorisant la progression vers plus d’autonomie.
  L’éducation et plus largement l’intégration scolaire des enfants handicapés.

Votre Conseillère Générale sera attentive à l’implication du Conseil Générale sur ce champ. Tout le monde doit se sentir concerné par ce problème.

 

2. Développer les emplois

 

*      Développer les emplois de proximité (dits « d’aide à la personne »):

 

Certes, notre population vieillit :
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Il faudra donc créer des emplois permettant à ces personnes âgées de pouvoir rester à leur domicile.

Selon l'IFOP, 67 % des Français faisaient appel en janvier 2005 à des services à la personne au moins ponctuellement.

En France, il existe actuellement plus de 1,4 million d’emploi sur ce secteur. Les besoins augmentent,  avec une accélération aux alentours de 2020-2025. Une prévision de 500 000 emplois créés d’ici à trois ans.1,5 million d’emplois nouveaux seraient créés d’ici à 2015.

 

*      Maintenir les commerces de proximité :

 

On sait très bien que pour attirer de nouveaux résidants, il est important de maintenir une offre de commerces dans les villages.

Aujourd’hui, si un commerce vient à disparaitre et que la commune souhaite acheter l’immeuble afin de le louer à un jeune (lui permettant ainsi de s’installer à faible coût), la commune ne recevra pas d’aide di Conseil Général. En effet, le Conseil Général aider financièrement la commune à travers de Contrat Local de Développement (C.L.D.). Mais uniquement si la commune se regroupe avec d’autres. Les financements peuvent aller jusque 80% des projets.

 

*      Créer une zone artisanale :

 

Aujourd’hui, il est impossible de créer une zone artisanale pour une commune seule. La source de financement que je vous ai indiqué ci-dessus est valable aussi pour les zones artisanales. Cela signifie qu’un se regroupant, les communes pourront avoir des financements pour créer des emplois.

Votre Conseillère Générale, soucieuse du développement harmonieux du Canton, soutiendra une telle initiative.

Ris Gare pourrait être un lieu d’accueil pour ce type d’activité.

 

Comme vous le constatez, nous avons beaucoup de défis. Pour que demain, notre Canton s’inscrive dans une dynamique. Ensemble, nous allons les relever.

 

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